Notre histoire

Yoïsho! c’est un Français et une Japonaise, Philippe et Sachiko.

Philippe : Pour ma part, je rentre du Japon où je viens de passer 15 ans. Je ne me lasse toujours pas de la cuisine Japonaise. J’aimerais vous faire partager un peu de mon experience de là-bas à travers une partie de la cuisines du quotidien Japonais.

Sachiko : Je suis Tokyoïte, et je viens d’arriver dans cette très belle ville de Tours. “Excusez-moi, mais je ne parle pas encore français”. Avec Phil, nous avons sélectionné la cuisine Japonaise la plus courante là-bas. Comme toutes les mamans Japonaises, je la préparais pour ma famille presque tous les jours. J’ai hâte de vous servir, ce qu’on appelle là-bas, la “soul food du Japon”. C’est simple, traditionnel et authentique.

Leurs histoires

  • Entre 3000 et 2800 avant J.-C. : Les premières rizières se développent au Japon.

    0~100 après J.-C. : Des archéologues découvrent l’ancêtre de l’Onigiri. Une boule de riz qui a été formée en pressant avec les mains (d’après des analyses aux rayons X).

    1221 Shogunat de Kamakura : Des Onigiri fourrés à la prune marinée au sel sont fournis aux Samouraïs et aux soldats (C’est comme notre Umé Onigiri !). Cette recette se répand rapidement dans tout le Japon !

    1603~1868 Aire de Edo : L’Onigiri devient la nourriture principale que les japonais emportent avec eux.

    1688 ~ 1704 : La feuille de Nori est ajoutée. Voilà les Onigiri parés comme aujourd’hui.

    1885 : Les gares commencent à vendre les premiers “Eki Ben” (Bento vendu dans les gares). Leur contenu : deux Umé Onigiri et des pickles enveloppés dans une feuille de bambou.

    1889 : Les Onigiri entrent dans le menu de déjeuner des écoles accompagnés de saumon.

    2013 : « Washoku » (la cuisine Japonaise traditionnelle) devient patrimoine culturel de l’UNESCO. Bien sûr, l’Onigiri en fait partie.

    2021 : Yoïsho! Ouvre ses portes à Tours et dévoile ses Onigiri

  • Entre l’aire de Nara et de Heian (710 ~ 1191 après J.-C.) : Durant les expéditions culturelles et diplomatiques en Chine, des envoyés Japonais ramènent des graines de thé. A cette époque, le thé est un produit rare et de luxe. Il est réservé à l’aristocratie et aux hauts représentants religieux de l’époque.

    1191 Shogunat de Kamakura : Le maître Zen Eisai rentre de Chine après y être allé étudier le bouddhisme Zen. Il écrit le premier livre japonais sur le thé (en 1212) qu’il offre au Shogun de l’époque Minamoto no Sanetomo. Le prêtre Myoué shounin acquiert des graines de thé qu’a rapporté Maître Eisai de Chine. Il les plante à Kyoto créant ainsi le premier jardin de thé du Japon. Cette plantation est encore cultivée et récoltée de nos jours !

    Vers la fin du shogunat de Kamakura : Le thé se répand jusqu’aux rangs des samouraïs devenant petit à petit un peu plus accessible. Ils l’utilisent plus tard comme outil de socialisation. Des compétitions de dégustation sont même organisées !

    15eme siècle : La cérémonie du thé apparait. L’un des protagonistes est Sen no Rikyu. Celui-ci est d’ailleurs au service de Oda no bunaga et Toyotomi Hideyoshi (deux très grands shoguns).

    Période Edo (1603~1868) : La cérémonie du thé est devenue un rituel obligatoire dans la vie des samouraïs. En même temps, le thé s’est beaucoup popularisé et est aussi consommé par le grand publique. A cette époque, les producteurs de thé investissent beaucoup dans le perfectionnement qualitatif et gustatif du thé et aussi dans les méthodes de fabrication pour conserver la couleur verte des feuilles de thé (le thé était jusque-là marron/noir).

    1835 : Yamamoto Kahei invente le type de thé appelé Gyokuro (le même que nous servons chez Yoïsho!)

    1859 : 3 ports s’ouvrent à l’exportation 181 tonnes de thé partent vers l’étranger. Aujourd’hui encore, le thé reste la boisson préférée des Japonais.

    2021 : La sélection de thé de Yoïsho! est disponible au 11 avenue de Grammont à Tours et sur le site yoisho.fr

  • 1772~1780 : L’ancêtre du Taiyaki, forme ronde fourrée avec du Azuki (la célèbre pate de haricot rouge japonais, déjà très en vogue a l’époque) est inventé au Japon. Mais il reste peu populaire.

    1909 : Monsieur Kobe Seijiro (à Tokyo) a l’idée de changer la forme en poisson. Celui d’une dorade rose qui symbolise la chance (son nom “medetai” ressemble à “félicitation, joie” et sa couleur le rouge “de la chance” dans la culture Japonaise. C’est un succès immédiat. Le Taiyaki est né !

    2021 : Après plus de 2 siècles d’existence, le dessert en forme de poisson arrive enfin dans notre boutique de Tours, Yoïsho! pour en ressortir tout chaud dans vos mains.